Fils d'un père militaire et d'une mère comptable, son enfance fut agitée sans être exceptionnelle. Son goût pour les forces de l'ordre date d'aussi loin qu'il peut s'en souvenir et à l'orée de ses 18ans, il entre dans la fonction publique en réussissant haut la main les concours. Il demande une affectation en Île-de-France et fait ses preuves à la BAC de Mantes-la-Jolie pendant 10ans. Il s'illustre dans des situations difficiles, opérant avec la BRI, le RAID et le GIPN dans le cadre des opérations menées par la FIPN. Au cours des années et des opérations, il se fait une réputation de gars fiable et analytique. Des qualités faites pour les unités spéciales. Au milieu de sa dixième année de service, il entreprend, avec l'appui de sa hiérarchie, de passer les tests d'entrée au RAID.
Un an plus tard, il devient un membre à part entière de l'unité, portant avec fierté l'écusson de panthère. De nombreuses opérations parsèment ses années de service en tant qu'élément actif du groupe d'assaut. Après 12 années de service au feu et un nombre certain de blessures, il est retiré du groupe assaut et devient formateur à la lutte contre le grand banditisme dans le lieu de prédiction du RAID : le milieu urbain. Ces dernières années sont plus calme, mais si l'ennui est toujours loin, quelque chose lui manque : certainement l'adrénaline des opérations avec les copains, prêt à faire face à tout, tant qu'une main est posée sur son épaule. Les douleurs apparaissent à l'orée de ses 42ans, de nombreux examens plus tard et la sentence déjà pressentie tombe : usure généralisée du à son poste au RAID. Vivant pour son métier il refuse de lâcher l'affaire et entreprend de se battre avec encore plus de ferveur pour se maintenir au niveau et rester parmi les meilleurs. Son corps ne lui laisse cependant que peu de répit et à l'approche de son 46ème anniversaire, il devient évident pour Eric que la fin de sa carrière approche. Les discussions sur sa reconversion vont bon train et ses supérieurs souhaitent le garder dans les éléments actifs pour ne pas perdre l'immense expérience qu'il a emmagasiné. Il est toutefois certain que son corps ne suit plus le rythme, il doit donc être relégué en seconde ligue, à dispenser ses conseils à d'autres, en dehors du territoire.
Avec le concours du ministère des affaires étrangères et du ministère de l'intérieur, il est ajouté dans les effectifs pouvant être projetés et n'attend pas plus de quelques semaines avant de partir pour l'Angleterre ou il dispense conseils et aides comme il l'aurait fait pour les siens. Il n'y reste que cinq mois avant d'être appelé aux États-Unis pour aider à la lutte antigang à travers tout le pays. Son premier point de chute est à la capitale, il y travail pendant un peu plus de six mois pour recevoir une instruction complète avant d'être détaché aux forces de l'ordre de San Diego pour renforcer leurs dispositifs de lutte antigang.