I. Les vieux - Jeanine Cody et Gregory Conlone sont loin d'être les parents idéaux pour des enfants. Jeanine est castatrice, manipulatrice, violente et arrogante. Elle aime l'adrénaline, le risque, l'argent et les hommes, cette dernière chose est sûrement la raison pour laquelle tous les enfants Cody sont tous né de père différent. Gregory, idiot, bêta, trop gentil, il s'est laissé faire du début à la fin par sa femme. Il a tout accepté pour l'amour de cette femme qui ne lui en donnerait jamais. Il m'aime, moi, son fils unique, mais n'oserait jamais se mettre entre Jeanine et moi. Trop peur de ce qu'elle est capable de faire. Résultat, il s'est enfui avec une bimbo tout aussi idiote que lui et voulant devenir une star. Arrivé à New York, je vais le voir une fois par an, profitant grâce à ça, de rencontrer de jolies petites poulettes. Qu'en est-il de la bimbo ? Elle a disparu une fois qu'elle a trouvé mieux. Quand c'est pas elles qui partent, c'est lui qui les envoient bouler pour la prochaine.

II. La famille - Je viens d'une fratrie de trois frères et une sœur. Je suis l'avant dernier exemple masculin des Cody, mais pas des moindres, il faut bien l'avouer. Notre petite sœur sait elle aussi, malgré son physique avantageux et ses atouts toujours mis en valeur, se battre comme un loup ! Il faut dire que notre mère a toujours voulu et réussit à nous mettre en compétition pour un oui, un nom, un vélo, une place dans ses bras ou même une part de dessert plus grande. Pour Jeanine Cody, la vie est une arène où tout le monde doit savoir se battre si ils veulent survivre, nous en premier. Il faut dire que tout le monde nous connaît dans le quartier. Tout le monde sait de quoi on est capable sans vraiment en avoir les preuves. Mais ils savent qu'ils peuvent compter sur notre famille en cas de soucis, que ce soit d'argent ou autre. Pourquoi ? Car on n'achète pas le silence des voisins avec de la merde !

III. Mon rôle - Nous avons chacun notre rôle propre dans l'entreprise familiale créée par une matriarche bordélique et totalement cinglée. Moi, je suis les bras ! Il faut dire que, d'après ma famille, je n'ai pas trop d'avantage point de vue tête alors il faut bien que je me surpasse ailleurs. Je ne suis pas con, mais disons que c'est comme ça que je suis perçu, alors je laisse couler, même si parfois ça part en bagarre. Heureusement qu'entre nous, les disputes ne durent jamais et se finissent rapidement par une accolade et un verre.

IV. Premier délit - 8 ans ! C'est l'âge que j'avais quand pour la première fois, ma mère m'a demandé d'arrêter une gentille dame dans la rue. Je devais me mettre à pleurer, demander après ma maman. Pendant ce temps, les petites mains de ma sœur, de quatre ans ma cadette, fouillaient les sacs et les manteaux des passants. Une fois le méfait accompli, ma mère arrivait et me criait dessus de ne pas m'éloigner de la sorte. 10 ans, j'avais en main pour la première fois une arme à feu. Jeanine, vu qu'on ne la nomme jamais maman, avait demandé à mon père, de me faire essayer une arme à feu. J'ai donc appris à tirer ! Cela me plaisait autant que le surf et que l'escalade que j'ai commencé à faire l'année suivante dans les collines de LA. Par la suite, tout s'est accéléré et j'ai fait mon premier cambriolage, j'avais 15 ans. Attention, je ne suis pas le grand méchant que vous pouvez imaginer. Je n'ai jamais voulu qu'on fasse de victime, j'ai toujours tenu un point d'honneur à ça. Il faut dire que si tu as du sang sur les mains, si tu tues quelqu'un, je crois que tu ne t'en relèveras jamais. Pour ne pas passer pour un faible auprès de mes frères et de ma sœur, j'ai pourtant prétexté que je faisais ça pour éviter de trop longues peines de prison si on se faisait avoir ! Entre vol à mains armées et meurtre, il y a une marge non ?

V. Les premiers émois - Cette jeune fille, je la vois encore. Une magnifique brune d'un an en moins que moi. Elle avait déjà un tatouage sur le poignet et je n'ai pu m'empêcher de m'approcher d'elle, malgré son regard désapprobateur. Elle était seule, assise sur la devanture d'une supérette de quartier. Il était bien trop tard pour que ce soit normal. On a parlé pendant des heures et des heures, j'ai appris à ce moment-là que, maltraitée par son beau-père, elle s'était enfuie. J'avais 16 ans, je l'ai cachée dans un local de stockage de ma famille. J'allais lui donner à manger dès que je le pouvais, il m'est même arrivé de dormir là bas. Et un jour, elle s'est barrée, je ne l'ai revue que trois ans après. Cette fille ne cesse encore maintenant de me rendre fou. Elle est ma meilleure amie, ma maitresse, ma confidente, car elle sait tout de moi, de ma famille et de ce qu'on fait. Je lui fais confiance au point que j'en remets ma vie entière entre ses mains. Mais bon, on le sait tous les deux, nous ne sommes pas fait pour l'amour à proprement dit, donc nous nous contentons de ce que nous avons.

VI. Rivalité fraternelle - Avec mes frères, je me sens toujours en compétition. Que ce soit en moto cross, boxe, course, tout et n'importe quoi est bon pour prouver que je suis le dernier en âge mais pas pour tout. On a l'habitude de se battre, les ecchymoses ne me font pas peur et j'ai déjà eu plusieurs fractures dûes à nos conneries. Un os de mon mollet à même finit par sortir de ma jambe alors que j'avais fait une chute en moto.

VII. La petite dernière - Une petite princesse ! Ma petite sœur est la plus chouchoutée, la plus gâtée pourrie que je n'ai jamais vu. J'ai bien peur que si on la laisse trop sous la houlette de Jeanine, elle devienne avec l'âge son portrait craché et même si j'aime ma mère, ce n'est pas un compliment pour ma cadette. Sa dernière trouvaille est que si elle bosse avec nous, elle mérite une plus grosse part du gâteau, car étant une femme et jouant de ses formes elle méritait de se faire payer plus. Je vous dis pas comme elle l'a mal pris quand je lui ai dit que ça s'appelait de la prostitution. Non j'aime ma sœur, si quelqu'un lui fait du mal, c'est le seul moment où je pourrais tuer de mes propres mains. Mais elle fait partie des Cody, donc elle ne mérite pas un traitement de faveur d'aucun d'entre nous. Et croyez moi, elle sait se défendre.

VIII. Mes premiers doutes - Ceux ci arrivèrent avec la balle que j'ai reçue dans le torse. A quelques centimètres, c'était dans le cœur ou le poumon. Putain, j'ai failli y laisser ma peau. Jeanine à payer un toubib mexicain pour me sortir de là, mais j'ai bien failli y rester. Aussi bien que depuis, malgré mon impulsivité, je ne laisse plus mes frères tout gérer en fermant les yeux. Ils sont intelligents, plus que moi, mais je sais que je me dois d'être plus prudent. Alors si tout est bien préparé, j'y vais les yeux fermés, sinon je les fais chier jusqu'à avoir le dernier mot. Je suis encore un grand enfant que beaucoup disent immature, alors autant l'être si tout le monde me voit ainsi non ?

IX. Envie de paternité - Personne ne semble vouloir le comprendre. Tout le monde se fout de ma gueule, disant que je serais incapable d'élever un marmot, mais j'ai envie, besoin d'être un jour père et de faire mieux que mes vieux. J'ai vu tellement d'ami(e)s devenir parents, même mon frère ainé a eu une gamine, alors pourquoi pas moi ? D'ailleurs, j'ai presque élevé la petite. Mon frère s'attardait plus sur ses conquêtes, sur les coups qu'on faisait en famille que pour y prêter attention, alors elle était souvent chez Jeanine et je l'ai prise sous mon aile. Je l'aime comme ma propre fille et elle me le rend bien !

X. Aujourd'hui - je passe de femme en femme, plusieurs quelques fois par nuit. Mais y en a qu'une qui réellement me fait triper, toujours la même depuis l'adolescence. Je suis sous drogues et alcool la majorité du temps. Je n'arrive même plus à m'arrêter lorsqu'on prépare un coup. Je fais peur à mes frères et ma sœur quand je suis dans un état second, mais je sens qu'il manque un truc dans ma vie. Je sais que je ne vais pas pouvoir rester ainsi bien longtemps, il serait même temps que comme mes frangins, je me trouve un emploi stable et que j'arrête de compter sur eux. En attendant, je passe mon temps avec mes potes, autour d'un verre, d'un joint ou d'un rail de coke.

XI. Le surf - Je voulais vous tenir le meilleur pour la fin, j'ai fait du surf pendant plus d'heure que je ne pourrais les compter. J'étais doué, tellement qu'on me voulait dans une équipe pro. Mais quand on est un Cody, qu'on est le plus con de tout ceux là, on ne mérite pas le bonheur. Entre mon casier judiciaire de mineur totalement tâché de délits, mes tests anti dopage positif et mon rejet de l'école, mon rêve s'est vite envolé et avec lui l'argent que j'aurais pu gagner légalement ! Vous voyez c'était le meilleur non ?

En vrac - Je mange pour quatre, il faut dire que je dois remplir ce corps énorme // Je suis la majorité du temps fourré chez Zack ou Jeanine, selon mon humeur // Je suis allergique aux kiwis donc je fais bien attention de pas en bouffer // Je suis un pro dans la motocross, l'escalade, mais surtout dans le surf // Je ne me déplace jamais sans ma bécane, que je chouchoute plus que n'importe quoi d'autre // Je suis bordélique, je ne connais pas le rangement, il faut dire que Jeanine l'a trop longtemps fait pour moi ! // Pour le reste faudra venir me parler

Signes distinctifs : J'ai des tatouages sur mes deux bras, mais également un sur mes côtes. J'aime les montrer ○ J'ai les cheveux longs et ne compte pas les couper ○ Je mange énormément, j'ai très souvent de la junkfood en main, heureusement que je fais beaucoup de sport. ○ Je suis très grand, 1m93 pour 100 kg de muscles ○ Je suis très proche de ma famille et surtout de mon cadet, Zack, il n'est pas rare de nous voir ensemble. ○ Je fume comme un pompier, la cigarette, le joint, tout y passe. ○ J'ai une cicatrice sur le torse, sous un tatouage, du côté droit. Une balle que j'ai reçu lors d'un braquage. Le dernier braquage que nous avons fait en banque, car même si ma famille et moi, nous ne faisons pas de victimes, les vigiles n'ont pas toujours la même courtoisie.