Je m’appelle Paige Sanderson et je suis née le 6 décembre 1977. Mon père est l’un des meilleurs avocat de San Diego. Enfin, pour moi, il est le meilleur. Il a toujours été passionné par le droit criminel et il a décidé d’en faire son métier. Je trempe donc dans cet élément depuis ma tendre enfance. Depuis le milieu des années 80, ll travaille pour les Irons  Brotherhood. Vous pensez bien que depuis que je suis petite je n’aspire qu’à une seule chose, devenir avocate tout comme lui. A l’âge de cinq ans, je défendais déjà ma première affaire. Mon ours en peluche avait agressé une barbie. Oui, je m’y voyais déjà.

Malheureusement, le travail de mon père n’était pas de tout repos et il lui arrivait très souvent d’être absent. J’ai donc manqué certains moments que j’aurai voulu partager avec lui. Mais quand on est avocat, on fait passer notre travail avant le reste et je ne lui en ai jamais voulu. Pour moi, c’était un grand homme, il était la figure de l’avocat que je voulais être plus tard. Mais heureusement, ma mère était avec moi la plupart du temps. Elle était femme au foyer et nous nous entendions bien. Enfin, du peu que je la voyais. Car en ce qui me concernais, il était très important pour moi que je sois la meilleure en cours. Je voulais avoir les meilleurs notes pour pouvoir prétendre à une bourse et aller dans les meilleures universités. Je voulais que mon père soit fier de moi, son enfant unique. A côté de mes études, je pratiquais l’équitation qui était mon seul et unique moyen d’évasion.

Niveau scolarité, j’ai toujours été une bonne élève et je me suis toujours donné à fond. Il m’arrivait très souvent de m’enfermer dans ma chambre durant des heures pour étudier encore et encore. D’ailleurs, mes parents m’ont toujours soutenu de ce côté-là. Je voulais travailler avec mon père et suivre ses traces. C’était mon ambition. J’avais eu la chance de le voir plaider à la télé et ma mère avait vu des étoiles dans mes yeux ce jour-là. Je réussi à obtenir une bourse pour aller étudier à Harvard. Comme quoi, il est vrai que le travail paie quand on se donne à fond. J’ai obtenu mon diplôme avec mention sans la moindre difficulté.

Mon diplôme en poche, je prenais la décision de profiter un peu de la vie et de sortir en boîte avec des copines. C’est là que je rencontrais Scott. Il était joueur de foot professionnel et autant vous dire qu’il avait vraiment tout pour plaire. J’avais 25 ans lorsque l’on décidait de se marier. Un mariage trop précipité selon mes parents que je n’avais pas écouté pour une fois. Eh bien, j’aurai du. Scott était adorable et pas du tout méchant, mais il voulait absolument devenir père et je n’avais pas du tout le temps ni l’envie de réaliser son rêve. J’étais bien trop prise par mon rêve de carrière et je ne voulais pas finir mère au foyer comme ma mère. Oh non ! Je n’ai rien contre ça, mais j’ai envie d’avoir une belle et fructueuse carrière tout comme mon père avant de me lancer dans les couches et le reste. Je divorçais donc de lui à 32 ans. Je voulais épouser ma carrière et rien ni personne ne me ferait renoncer à ça. Mais un drame arriva, bon, il était prévisible, mais je me dis que nous ne sommes jamais préparé à ça. Ma mère souffrait d’un cancer du sein et de l’utérus depuis des années et même si elle s’était battue comme une lionne, c’est lui qui gagna le combat. Sa mort m’attrista mais sans plus. Non, j’aimais ma mère mais j’avais une relation beaucoup plus fusionnel avec mon père que je suivais comme son ombre.

C’est à cette période que mon père décida qu’il était temps que je l’accompagne sur certaine de ses affaires. Il me faisait voir des clients important et pour se faire, je l’accompagnais souvent au poste de police ou en prison. C’est grâce à lui que j’ai appris à connaître le fonctionnement global des Irons Brotherhood. Ce sont des hommes dangereux et je sais que certains paient gracieusement mon père pour que ce dernier les sorte de fâcheuses situations ou fait tout pour leur éviter des peines trop lourdes. Tout allait très bien jusqu’au mois de septembre 2020 où un drame terrible s’abattit sur moi. Mon père succomba à une crise cardiaque alors que ce dernier était en parfaite santé. Il est clair qu’il y a anguille sous roche comme on dit. Je venais de perdre mon mentors, mon model, mon père que j’affectionnais temps. Sa mort m’arriva comme une gifle et ce fut une période très dur pour moi. Etant sa seule héritière, je me retrouvais à la tête de son cabinet et de ses affaires en cours. Ceci dit, j’avais déjà commencé avec lui à en traiter certaine. Mais méfiez-vous, vous me devez le respect. Oui je suis une femme mais j’ai été élevée par le meilleur avocat du monde et personne ne m’intimide.